Monde Paradoxale

Je suis paparazzi au 1000 clichés.
La vie c’est pas parodie mais paradoxe,
Y’en a qui roulent en fox
d’autres en Ferrari pour parader.
Y’en a qui avancent, pour eux c’est le paradis.
Y’a ceux qui gagnent pas un radis
et qui reculent sans parachute.
Y’a ceux qui stagnent.
Ceux qui s’enculent sans vaseline ni paraffine
sinon te baratinent pour t’en vendre.
Y’a des filles qui cherchent le prince charmant
d’autres priment le charnel.
Certaines calculent et rêvent de Channel.
D’autres de gosses, de chants de lavande.
Mais qui réalise ses rêves ?
quand tous cauchemardent !
Y’a ceux qui naissent de parents riches,
d’autres de parents pauvres
votent à gauche, mare du chaumage ! 
Y’a ceux qui paraissent pauvres,
Ceux qui trichent, ceux qui  triment et pour cause
s’couchent tard pour réfléchir,
font des trêves et des pauses.
ceux qui pourrais fléchir, les hommes mais,
doivent fonder famille à aider à grandir désormais.
ceux qui crèvent et qui n’osent pas le dire.
Y'a ceux qui se taisent et ceux qui causent trop.
ceux qui font la grêve, refusant de fléchir.
Y’a des maigres et des costaux.
Ceux qui baisent même a l’hosto.
ceux qui rêvent de gloire et de première classe,
ceux que l’Homme lasse comme Cousteau…

ceux qui rêvent de grands espaces ou de famille nombreuse
ceux qui ne veulent plus y croire, broyant du noir
ceux qui savent que la vie est trompeuse
ceux qui s’cachent pour ne plus subir
ceux qui s’fachent pour survivre
y’a même des naïfs
les deux yeux grand ouverts
pour eux j’espère une vie immaculé de canif,
de calibre, de larmes
qu’il ne découvrent ni ne sache jamais la vie sans couverture
sans couverts à découvert, turbinent à la bibine
haine du coup perturbent sur le bitume
dédicace sur le riddim… 
 
R. Il faut de tout pour faire un monde
Tout est relatif c’est vrai
Et j’inonde les ondes
Je me veux réactif. J’devrais

pas oublier que Dieu est seul juge

Aussi notre seul refuge

Fais ton chemin, jalouse pas trop

Rappelle toi le coup du déluge

y’a ceux qui voudraient changer leurs parents,
par respect je parlerais de ceux qui auraient aimé en avoir
y’a ceux qui ont trop de femmes, aimeraient bien se poser
y’a ceux qui ont osé
dire qu’une bonne branlette vaut mieux qu’un mariage raté
y’a ceux qui s’en battent de leurs enfants
y’a ceux qui battent leurs enfants, des paresseux.
y’a ceux qui ont des enfants qui se battent dans la cour d’école,
qui s’en battent les couilles des colles,
déconnent, roulent et collent des cônes,
ratent les cours d’école et fument,
des rates qui pour la tune déconnent,
braquent de l’alcool, des fringues et friment.
mais l’habit ne fait pas le moine
et la brume imprègne l’abîme.
déjas bien abîmés mais,
la vie ne fera pas de moi l’un de ses animaux !
 
pauvres mères alarmées
de voir leur fils partir en zompri ou a l’armée.
y’a ceux qui ont compris, d’autres armés braquent,
font du troc, shit contre pensées mystiques,
dope, crac, ceux qui traquent, 
ceux qui en ont dans le froc, s’niquent
et ça smoke, se pique, se moque et fock procs et flics,
ceux qui vivent du SMIC, snif,
rêvent de sot à l’élastique bocks et bières
MC critique pas même si te choque leurs prières...
 
pendant que d’autres signent des autographes
posent pour la prise des photographes
et partent en tournée. Y’a les autres au taf,
toujours la même chose, se tuent, suent pour l’entreprise,
signent des bulletins de salaires
putain de galère, la même toute l’année
 
Y’a ceux qui sont tous les soirs en boite de nuit avec des tasses
Y’a ceux qui s’entassent le soir dans leurs HLM
Squattent devant les boites pour rêver, ça créer des envies
et la vie à la hache elle aime trancher
Parfois ça fait mal
Ce mal qu’on peut même parfois lire dans les yeux d’un étranger
Parfois non certains cachent leur jeux
leur douleur ne se lie plus dans les yeux car il l’on mangé
Y’a ceux qui même s’il ne savent rien de toi te rangent et
Te collent une étiquette que tu pourras peut être jamais changer
 
R. Y faut de tout pour faire un monde
Tout est relatif c’est vrai
Et j’inonde les ondes
Je me veux réactif. J’devrais
pas oublier que Dieu est seul juge
Aussi notre seul refuge
Fais ton chemin, jalouse pas trop
Rappelle toi le coup du déluge

...Mabouya...