L'eau à la bouche
...Mabouya...
ma main sur le cœur
la sienne à mon bras
je voulais la connaître par cœur
je lui ai tendu ma main
mais elle m'a pris...
de haut
...
depuis... le cœur sur la main
la main courante
l'eau à la bouche
et la langue rarement dans la poche
les larmes aux yeux
et le sourire aux lèvres
à courir plusieurs lièvres
si le coeur mendie
pour n'en aimer qu'un seul
pour tuer le temps
avant que ce soit lui qui me tue
...
rien ne sert de mourir,
il faut partir apprendre
rien ne sert de courir
ce n'est pas au vieux sage
qu'on apprend à faire la limace
et tout vient à point à qui sait le prendre
j'ai attendu et j'y ai essayé des plumes
j'ai planché et ça ne m'a pas déplu mais
je me suis promis de ne plus jamais dire j'aimais
il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas leur vie
...
mais à ne plus vouloir aimer, incapable de vivre seul
on séduit, on se réduit à faire du sexe,
à faire jouer les corps
mais pour le cœur
on n'y trouve pas de réconfort,
et je plais coupable,
mais rien ne referme mes plaies.
une de perdu...
et elles sont dix à venir me prouver
que c'est moi qui me suis perdu.
je pensais pourtant être resté moi-même
mais celui qui se fait avoir à l'usure paie!
l'avenir appartient...
peut-être à ceux qui mettent le veto.
déraciné du zèle
le coeur a ses saisons
mais quelle saison je l'ignore.
je n'ai plus envie de murmurer à une oreille ce que je vaux
ni de ramener ma fresque
les chiennes ne font pas d'écha..ppatoire
alors à quel sein m'avouer
...
le pied au plan B
emboîtant le pas au temps
pour lui prendre un peu de son air
je ne l'ai pas dis j'erre
la gueule jusque par terre en vain
pourtant j'étais un peu devin
maintenant je sais
qu'on a toujours un peu ce que l'on médite
...
ce qui ne me tue pas
me rompt plus le corps, mais le moral.
l'abîme m'abîme et la vie me va mal
car l'habit ne fait pas de moi... ce que je suis
j'ai mal de m'usurper
mais nu je me sens vulnérable, et en plus suspect
y'a du bouleau... pour casser ses chênes
hêtre... moi... plutôt que celle que je suis
comme le roseau... je plie mais ne brise pas
et si je casse, je me recule
et tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin je ne veux plus sentir que la brise.
mes rêves sont mes idoles
...
je renais de ma Cendr..illon
...
je prend le temps !... ou c'est l'inverse
je parle à qui ? je repars perdant
je pare la pluie car c'est l'averse
mais l'averse sert à faire le tri
entre ses mies et ses adversaires !... ou c'est l'inverse
je baratine... mais c'est sincère !
je voudrais tant emprunter le printemps
je me barre indigne de mes cinq sens
...
je ne promets que ce que je tiens... ou c'est l'inverse
et j'ai beau dire...
mais l'essentiel est dans l'acte, elle,
n'était que mots...
du haut de son corps insolent,
insaisissable...
tous les coups sont dans l'armature.
j'en étais prisonnier
avec ses armes de séduction massives
Bonnet D et blanc benêt
et son sein rond comme un pain de sucre
mais je n'ai pas eu besoin de monter une association
ni pull ni chemise
pour retirer son tissu...
de mensonges.
les plus courbes ne sont pas forcément les meilleures
et de meilleures choses me donnent faim.
j'ai voulu retourner à une atmosphère scène,
juste essayer de combattre le mal par les mots.
...
j'ai beau tourner dans tous les sens
je suis toujours à contre courant
la tête en l'air, un peu dans le cul
l'âme sans sœur,
l'absence crible le cœur
un peu trop dans le cru pour l'âme sensible
même s'ils ne disent rien
car les âmes sensibles savent s'tenir !
je voudrais reprendre l'escale...
car l'ascenseur n'accomplira pas les taches
qui effaceront les taches de l'homme sans cible.
...
j'aurais du prendre le taureau par les formes
plutôt de les y mettre et jeûner
elle était peut-être un peu trop jeune, et
il faudrait que je vérifie mais
je commence à penser
que c'est avec les vieilles casse-couilles
qu'on fait les meilleurs couples...
...Mabouya...
