Le doute...
Il a beau avoir 20 ans et toutes ses dents, athlètes. Les doutes c’est dans la tête, et tout est vain quand le doute s’étend. Mais tout dépend de la bête, et de ce qui se cache derrière l’écran. Le doute t’éprend, te raquette. Mais tous lui disent que maintenant il est grand, qu’en plus il n’est pas bête. Il a beau avoir du courage. De tout sont crans il ira ou les vents le permettent
Autour de lui, les gens sont tristes, les gens sont heureux. Et combien d’idéalistes sont devenus peureux. Combien d’étanches sont devenus poreux. Et combien d’étages. Combien de couloirs. Combien de trous de mémoires, combien de blanc, combien de fondu au noirs. Combien le désespoir est affleurant. Mais il ose avoir confiance entre deux crises de pleure, ou quand son amoureuse fait soner son portable. Il paraît que Dieu ne nous soumet qu’au supportable. Quand le chemin est semé d’embuches et d’injustices, ce qui ne le tus pas le rendra plus fort, encore faut il qu’il vive. J’ai entendu quelqu’un lui dire que rien n’était vraiment insurmontable. Pour mener une guerre il faut croire à l’armistice. Le mauvais sort à des complices, mais lui est seul en piste. Seul avec ses doutes, seul avec ses routes, coute que coute il voulait toucher l’horison. A ne pas jouer du coude, il à presque perdu la raison et le chemin de la maison. Il regarde passer la saison. Trop souvent cassé, il voudrait juste se cacher. Trop agassé, il s’est lassé. Ou sont passé ses 16 ans. Il n’a jamais cessé de rêver. Mais ce sont ses rêves justement qui aujourd’hui le font s’angoisser.
Si la fleure fane dès la fin du printemps. Si l’arbre meur avant d’avoir fait des fruits. Si les portes se referment quand il arrive juste devant. Si toutes ses notes s’envolent avec le vent. Si quand il dit je t’aime, les gens en face en profitent ou s’en fuient, mais que le vent cesse quand il à fini de tisser les voiles. La SNCF fait grève à peine fut-il sur les railles. Si la mort paraissait la meilleur option. S’il se cassai un jambe au départ du marathon. Si les encouragements n’étaient que du baratin. Si à son rendez vous personne ne l’attend. S’il à garder tant de colère qu’a force plus rien ne l’atteint. S’il se dit qu’avoir mal au cul on peut s’y faire et qu’en prison au moins il n’aurais pas faim. Le destin l’a tant charié, il sent venir la fin et il l’attend. Il se retourne, les traces de ses pas ballaillés par le vent. Il porte et il renferme tant de trésors et de désires. Et il constate qu’il est bien loin des plaisir dont il rêvait avant.
Si il avait égaré en chemin toutes ses raison d’espérer. Si il avait égaré en chemin toutes les raison d’aimer. Si il avait déjas essayé toutes les façons d’essayer. Si il avait tout distribué et qu’il était abandonné. Qu'es ce que tu lui dirais ?
...Mabouya...