Métaphores à Tatiana

Publié le par Mabouya

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...Mabouya...


Le soleil caresse la mer de ses derniers rayons. 

Amer aussi le souvenir de cet enfant qui riait, 
De l’autre coté de l’horizon. 
Là où je parle aux poissons, 
De toi comme d’une sirène. 
Angélique poison, si belle, 
Un jour tu seras ma reine. 

Le soleil caresse la mer de ses derniers rayons. 

A la surface flotte des braises, 
Et le ciel couleur sang. 
Le même qui coule dans mes veines, 
Guidant mon doigt. D’un sillon, 
Sur la cuivre du sable, 
Je te dessine. 

Le soleil caresse la mer de ses derniers rayons. 

La pluie est fine, 
Tentant d’effacer cette image, 
Et d’éteindre ses braises. 
Une goutte atteint mon visage, 
Roulant jusqu’à mes lèvres, 
Sèches et salées, sous le silence. 
Et le soleil si loin de mes sens : 
Je te désire. 

Le soleil caresse la mer de ses derniers rayons. 

Allongé sur la plage, je ferme les yeux. 
Je sens l’écume qui me caresse, 
Enivrants va et vient. 
Le vent joue dans mes cheveux, 
Mêlant mille odeurs de fleurs. 
J’imagine que ce sont les tiens. 
…Apparition divine, déjà je te devine… 
Approchant pour prendre un baiser 
Ou simplement ma main. 
Et d’une vague, je te retiens. 
A l’oreille je te dis viens, 
Nageons dans ces flots embrasés 
Ne dis rien, je suis là pour t’enlacer. 
Entends-tu l’orage qui gronde ? 
Toute la nuit on va danser, 
Et si la température monte 
…s’évaporer…  

pouvoir te serrer contre moi...
mais à quoi ça sert contre moi que du sable...

j’ouvre les yeux, le soleil n’est plus 
la lune aimerait tant le remplacer mais elle n’en peut plus 
la nuit est aussi sombre que ton regard plein d’étoiles 
où je rêve toujours de fondre, qu’enfin tu te dévoiles 

bientôt deux heures que le soleil s’est caché, 
la pluie redouble d’efforts. 
Mais le dessin reste gravé, 
Le désir est plus fort. 

Cette nuit j’ai froid, 
Je rêve à ces braises que j’ai vu sur l’eau. 
Demain, 
Le soleil reviendra doucement bronzer ma peau. 

Et s’il ne vient pas, je partirais, 
Je m’en irais, seul, sans bruits. 
L’orage n’aura jamais été si fort que cette nuit, 
Le vent si froid. Soufflant dans mes songes 
pour que doucement je m’écarte. 

Et la pluie d’empêcher la lune d’éclairer mon chemin, 
Et dieu comme seul témoin. 
Je m’échouerais sur cette île 
que même ces hommes du mensonge 
n’ont pas su mettre sur leurs cartes. 

passionnément…

...Mabouya... 
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Publié dans Textes

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